Le livre Adàmà & autres écrits
Adàmà – Livre illustré
de Kévin Quentric
Préfacé par Marc Vella
Ce livre en contient plusieurs !
Il s’agit à la fois d’un conte illustré, d’un cahier de chansons, d’un recueil de poésie et de prose. (84 pages)
Associé au 1er album du groupe KéwènKa (chanson française & slam), cet ouvrage aborde la vie à travers 14 chapitres, traitant pour la plupart de grands thèmes de la vie (amour, espoir, liberté, spiritualité,…).
Socle fondateur de ce livre, le conte intitulé « Adàmà » s’adresse à tous les âges, et fait l’objet du 14ème chapitre. Hormis ce dernier, les autres chapitres associent des écrits (poèmes et prose de Kévin Quentric, citations d’autres auteurs), une chanson (paroles, mélodies, accords) et de magnifiques illustrations (Karin Peyrin, Laura Recoussines, Jean-Yves Quentric, Rose de Lune).
Quelques extraits :
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Kévin Quentric
430, route de la Croix Bleue
38160 Murinais
En espèces
Et bien sûr en espèces ou par chèque à l’occasion d’un concert, d’une expo ou tout autre évènement…
Quelques témoignages
Également disponible : l’ALBUM Adàmà
Adàmà - Nouvel album
À découvrir et écouter sur de nombreuses plateformes en ligne (Spotify, Deezer, Youtube, Apple Music,…). Egalement disponible à l’achat (en physique comme en numérique).
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Poésie & prose
Retrouvez poèmes, prose, conte, partitions et paroles de chansons dans le livre illustré Adàmà de Kévin Quentric, préfacé par Marc Vella.
Certains de ces écrits ont été présentés en musique lors de plusieurs émissions “La vie en vers” sur Radio Royans.
Il est possible d’écouter ces émissions sur la page “Médias” du site.
Ci-contre, 1er slam de la PLAYLIST “SLAM DU JEUDI” de la chaîne Youtube KéwènKa.
Le concept est simple : un nouveau slam chaque semaine, une vidéo de moins d’une minute, filmée chaque fois dans un endroit sympa !
Quelques poèmes :
L'avis de l'eau
Poème lauréat 2020 du concours international “Dis-moi dix mots” du Ministère de la Culture et de la Communication.
Extraits et courts poèmes
Compilation
Accueillir
Poème d’octobre 2019
La chance de vieillir
Poème de mai 2016
Un pas après l'autre…
Poème d’avril 2022
Escales
Poème d’avril 2019
Frisson de vie
Poème d’octobre 2019
Il y a une lumière
Poème de février 2018
Inlakech
Slam interprété en musique sur l’album Adàmà. A découvrir sur Youtube ou d’autres plateformes en ligne.
La liberté naît plus
Poème de juillet 2020
La vie mordue
Poème de mai 2016
La vie
Slam interprété en musique sur l’album Adàmà. A découvrir sur Youtube ou d’autres plateformes en ligne.
L’amitié la meilleure
Poème d’août 2016
Nous sommes nos ailes
Poème de janvier 2021
Nous sommes tout…
Poème de mars 2022
Un temps pour soi
Poème d’octobre 2019
Vivre d’amour
Poème de décembre 2018
Accueillir
Accueillir sa vie,
Apprendre à recevoir,
Accueillir l’histoire
Qui fera qu’on s’élève.
Accueillir mes rêves
Pour en cueillir les fruits,
Accueillir la nuit
La beauté du sombre,
Et accueillir l’ombre
Qui est fille de lumière.
Et courir sous la pluie,
Embrasser la vie,
Briser l’interdit,
Re-cueillir l’envie.
Accueillir…
Accueillir le choix
Qui me rend plus léger,
Accueillir le fait
Que je me respecte.
Accueillir « l’échec »
Qui meurt avec son juge.
Accueillir cette ruse
Comme l’inspir qu’on reçoit.
Et accueillir mon droit
D’exclure quand j’expire.
Et courir sous la pluie,
Embrasser la vie,
Briser l’interdit,
Re-cueillir l’envie.
Accueillir…
Accueillir mes peurs
Qui craignent ma force,
Accueillir cet ours
Qui en fera du miel.
Accueillir l’appel
De cet enchantement,
Accueillir l’élan
Du changement pour de bon.
Et accueillir le son
De mon centre immobile.
Et courir sous la pluie,
Et embrasser la vie,
Et briser l’interdit,
Et re-cueillir l’envie.
Accueillir… qui je suis.
Kévin Quentric
20/10/19
La chance de vieillir
Ici rien n’est acquis, même pas la vie.
Alors vieillir, oui, c’est une chance.
Joli miracle et don immense,
Dont certains vont manquer, c’est garanti.
Ce sont ces astres sur le firmament…
Partis trop jeunes et sans billet retour.
Comme des étoiles, ils brillent à leur tour,
Sources taries aux éclats voyageant…
Sois fier de tes annuels virages,
De tes rides, et de tes cheveux blancs,
Puisqu’ils sont l’apanage des vivants.
Les morts le savent, la joie n’a pas d’âge.
La douceur d’un dessert, en sourires,
En souvenir du jour de nos premiers cris.
Ces moments-là, c’est le sel de la vie.
Ces années-là, c’est la chance de vieillir.
Kévin Quentric
3/05/16
L’avis de l’eau
Plouf ! Ma chute est si belle et notre fusion si totale
Que les vagues ainsi créées sont une caresse pour ce cristal
Qui orne les parois de cette reine abyssale…
Ouf ! Je me pose. Ici, c’est si calme et colossal.
Succursale de mon cycle, merveille parmi tant d’autres,
Eblouie mais sans regret, je vais la quitter cette grotte.
Passant de l’ombre à la lumière, j’étais lac je suis rivière.
A vau-l’eau dans cette vallée, la vie avale mes gouttes d’eau. (bis)
Refrain (chanté) :
J’me la coule douce, douce… douce à l’envi. Et je m’en vois… m’envoie en l’air.
C’est ma vie d’eau, d’eau… C’est mon avis, elle mérite bien…
Elle mérite bien ces quelques vers.
Evoluant dans une aquarelle, digne des plus belles sur vos toiles,
Je vous entends m’espérer, las, de la sécheresse qui s’étend là
Où vous rêvez d’un paradis, bel et bien là mais pollué.
Comme vous savez, l’eau sait la vie, de tous ceux qui l’ont avalée. (bis)
Volant de cascades en barrages, voguant, je suis nomade.
Grossie par les ondées, plus rien ne pourra m’arrêter.
Engloutie par ce fleuve, je deviens la force tranquille.
Apprentie quoi qu’il arrive, je suis partout à domicile.
REFRAIN
Assez docile, mer d’huile, la vie donne et je jubile.
Subtil esprit fertile, je klaxonne quand c’est hostile.
Je reste fluide pour fondre dans l’océan de paix qui m’attend.
Alentour que tout s’effondre, je laisserais la vie répondre. (bis)
Confiante en l’oasis qui ne prévient pas, mais vient toujours.
C’est à elle que je rêve, emprisonnée dans vos bouteilles.
Spitante sur votre table, pétillante au naturel.
Souvent plate, fade et chlorée. Sans cesse vive quand je courais.
REFRAIN
Ah la voilà l’eau pimentée ! Qui épice l’air de ses embruns.
Et la marée prend le relais, oh le fleuve est déjà bien loin.
Un courant m’envoie au large, les dauphins jouent près d’une barge.
Le temps de danser dans les vagues, j’atterris dans la mangrove.
Echouée sur des racines, je m’abandonne à la chaleur…
Vapeur dans les cimes… Nuage… Orage… Et je pénètre la terre…
Sentant le vide qui m’appelle, je me prépare à la chute.
D’une stalactite je ruisselle… Et plouf ! (bis)
REFRAIN (bis)
Kévin Quentric – 30/12/19
Un pas après l’autre…
A craindre un faux pas,
La plupart n’en font pas.
Fais-en, ne t’en fais pas,
La plupart n’en sont pas.
Cheminer ici bas
Nécessite quelques pas.
De la vie au trépas,
Mon audace ne fond pas.
J’apprends à chaque faux pas,
Ils sont pleins de tremplins !
Kévin Quentric
18/04/22
Escales
Tu es mon escale,
Et puis vice et versa.
Ma ville est une escale,
Que toute la vie le soit !
Je suis une escale,
Pour toi qui es blessée.
La vie et ses chacals
T’avaient bien amochée.
Le débit de ces maux…
Du dépit plein le dos…
Ton besoin de viser
Sans répit le repos.
Tu es mon escale,
Quand ton être est Amour.
Livré à tes murmures,
Je retire mon armure.
Mon refuge c’est toi,
Tu restaures ma foi.
Lors d’espiègles voltiges,
En ton sein je me fige.
Ma ville est une escale,
Comme ton lit, comme ce nid.
Le monde est un bocal
Et nous une colonie.
Je ne suis pas d’ici,
Mais j’y suis, mais je suis…
Ravi de chaque arrêt.
Je ne fais que passer.
L’esprit est une escale,
Abreuve mes racines,
M’isole du mental,
M’apaise, m’anime.
L’énergie du cristal,
La vibration ça crée,
La nature, ses spirales…
Mon escale pour de vrai.
Si possible je suis
Vulnérable et serein,
Nu et libre. Voici…
Mon escale préférée.
Kévin Quentric, 4 avril 2019.
Salut, ça lie !
Dans nos vies en flux tendu,
c’est l’assurance d’une main tendue.
A l’ère des foyers fracturés
c’est un pont entre les cœurs.
Alors « salut » ça lie, encore et encore…
Sur l’oreiller du vent
Parfois nos rêves prennent corps dans la poussière,
et ne se réveillent que sur l’oreiller du vent.
C’est-à-dire dans le silence…
Je suis
Je suis le vent, que rien n’enferme.
Je suis le feu, qui fond l’acier de
ces barreaux sur la terre ferme.
Je suis libre comme l’eau fluide.
Accueillir…
Accueillir « l’échec »
qui meurt avec son juge.
Accueillir cette ruse
comme l’inspir qu’on reçoit.
Et accueillir mon droit
d’exclure quand j’expire.
Bien-être
La recette du bien-être qui s’étend,
c’est de savoir bien naître en chaque instant.
Pourquoi ?
Si l’amour n’est pas à vendre…
Pourquoi autant l’ont tacheté ?
Demain s’écrit
Nous errons du passé dévoyé au présent dépassé…
Face au futur et ses cris,
à chacun de nos pas…
Demain s’écrit.
Papillon
Je suis ce lion, tu es la fée, qui nous permet nos envolées.
Tes battements d’ailes et leurs effets nous donnent la force d’avancer.
Reste auprès de moi papillon…
L’aura qui brille dans nos lampions.
Et je me ferai papillon…
Pour ne pas que nous plions.
Un pas après l’autre…
A craindre un faux pas,
la plupart n’en font pas.
Fais-en, ne t’en fais pas,
la plupart n’en sont pas.
Cheminer ici bas
nécessite quelques pas.
De la vie au trépas,
mon audace ne fond pas.
J’apprends à chaque faux pas,
ils sont pleins de tremplins !
L’écrit des étoiles
Au lieu d’écrire encore, et s’il fallait d’abord…
créer une page blanche ?
Vierge de blessures, promesse de renouveau,
l’ancrage, où tout devient possible.
Toute entière disponible
aux plumes gorgées de voies lactées,
portées par les étoiles…
Dont les poussières descendues sur Terre
se tiennent prêtes à percer le voile.
Frontières
Frontières…
Les affronts d’hier…
Sur le front demain…
Les lendemains binaires sont illusoires.
Frontières…
Soyons le respect, petit frère de la paix.
Soyons la nuance, elle est mère de justesse.
Foules en liesse
De chrysalides pas grillées en crises avides de paix…
De frêles volatiles pillés en papillons épais…
Nous cheminons, changeons de cap.
Soyons-en cap face aux méfaits.
Comme le peuplier peut plier,
non jamais il ne rompt.
Si le peuple veut s’allier,
les foules en liesse gagneront.
L’amour et l’amitié
Vois l’amour en l’amitié : décode mes phrases.
Entre l’amour et l’amitié : des codes des cases.
On en a perdu une à les mettre dedans.
Ça simplifie mais trop souvent ce qui range ment,
sépare et enterre la saveur du subtile.
Repère et répare tous ces rapports fertiles ;
l’amour en l’humain est une rivière qui court.
Avec l’amour et l’amitié : toujours l’amour.
Brise de l’évidence
C’est la joie quand on y goûte,
et le silence quand on l’écoute,
qui font souffler sur nos errances
la brise de l’évidence.
Ah si j’avais su…
Ah si j’avais su…
Que plus on veut des preuves, plus on vit d’épreuves,
j’aurais fait confiance qu’il vente ou qu’il pleuve,
en cet esprit uni-vers-ciel qui m’abreuve.
Ah si j’avais su…
qu’il ne s’agit ni de gagner ni d’échouer,
que le succès se crée à force de rêver,
qu’il n’y a pas de secret sinon celui d’aimer,
que les maux sacrés sont ex-pression de l’âme,
j’aurais guéri, et vécu ce que je clame.
Frontières élargies
Au royaume de la nuance, il n’y a plus seulement
deux camps. Car le monde bipolaire à lui seul ment.
S’ouvre alors un champ des possibles qui s’étend
des confins de l’ombre à la lumière de l’instant.
Les frontières élargies recréent du lien, à vie,
dans un champ des possibles, à perte de vue…
Des confins de l’ombre à la lumière de l’instant.
On s’fait taper sur les droits
En France, pourquoi
à chaque fois qu’on lève le doigt, on s’fait taper sur les droits ?
Le monde de demain
Certains lisent dans les lignes de nos mains
que bougeront les lignes dès demain.
Vois-tu ces signes au creux de nos mains ?
Oui soyons dignes des plus beaux chemins.
Part-donner
Pardonner dans une histoire…
C’est abandonner sa part.
Sa part de ressentiment.
Pour s’offrir l’apais’aimant.
Quand les saluts s’allient
Entre nous, pas de saluts salis.
C’est plus doux, quand les saluts s’allient.
Allez…
Salut, ça lie !
Bulle bleue embuée
On reste inconscient et muet
face à ce qui est dévoyé.
Dans notre bulle bleue embuée :
de grands secrets partout cryptés.
Reflets voilés
Chaque reflet de miroir
est opportunité
ou mirage. A voir…
C’est un art l’unité.
Costumes étriqués
Faisons péter les coutures de nos costumes étriqués,
ces camisoles mentales qui musellent notre soif de liberté.
Humains demain
Ils sont l’Amour, ils sont la Vie.
Ils sont la nature et l’en-Vie.
Ils plongent en soi et ensemble…
Ce sont les humains de demain.
Pensée pour soi
A toi mon besoin de soutien.
A cet enfant qu’on encourage.
Ah ce vieux doute qui me retient…
A cet ange aux mille visages.
Questions libres en tête
La cohue de ce monde dilue nos êtres.
Tandis que nos mémoires vives s’émiettent,
cette chapelure saupoudre nos enquêtes.
Cheminons ouverts, des questions libres en tête.
Des bougies dans mon cœur
Cet éclat dans les yeux,
la douceur de ta voix,
ton sourire généreux,
le constat de l’émoi,
cette pluie de magie
qui tourbillonne ton corps,
sont autant de bougies
qui s’éclairent dans mon cœur.
Que les gens dorment…
Plus de gendarmes, que les gens dorment…
Tranquilles ou serviles ?
Le haut, si beau, de tes bas
La beauté de ton enfant intérieur
transpire de ton cœur, éblouit le mien.
Dans ce décor, se sourient deux gamins.
Cette cour de récré où, vers l’extérieur…
Nous sautons la barrière, sans frousse.
Un tapis de mousse accueille nos ébats…
Révélant le haut, si beau, de tes bas.
Dévoilant l’éclat de ta peau si douce.
Perte de science
Quand tout se marchande, les mensonges se propagent.
La confiance se fend, même si l’État s’en défend.
Car les fuites de virus mènent à la perte de science.
Saut quantique
Au-delà des brumes dans les cieux
nous le savons règne un ciel bleu.
Un seul bond, un saut quantique,
prenant un recul fantastique,
nous voilà propulsés là-haut.
Ni nuage ni mirage, c’est beau.
Nos jambes deviennent des ailes…
Pour bondir au septième ciel !
Osons
Oui je suis un rêveur, et même que j’en suis fier.
Je vous dis haut et fort que j’y crois dur comme fer :
Osons le changement et le monde changera.
Osons le changement et le monde changera.
Osons aimer vraiment et le monde s’élèvera.
Osons exiger moins et la vie donnera plus.
Osons cicatriser et le sang coulera moins.
Osons le changement et le monde changera.
Il y a des hauts et des bas…
De bons débats sur les hauts, mais il en faut sur les bas.
Nos doux ébats encore chauds, et nos émois toujours là,
font que nos bas soient plus hauts, et que là-haut ce soit beau.
Dame d’amour
Etats d’âme d’une dame d’amour…
Les mêmes blâmes depuis toujours.
Des âmes blêmes aux âmes heureuses :
Faille au sein des amoureuses.
Les crises qui croissent
Entends-tu crisser les crises qui croissent ?
Tu vois pour l’Elysée nous ne sommes que des millions de nouilles qui croassent.
Le corps en forme de cœur
Tu as le corps en forme de cœur
qui sent l’amour,
transpire la joie,
déchire la peur,
respire, savoure,
inspire la foi.
Mes croyances
Mes croyances dictent qui je suis.
Le néant dit ce que je suis.
Le temps qui passe
Le temps qui passe
c’est la vie qui laisse
le vent qui chasse
faire son office.
Surfons l’étincelle
Ya pas besoin de… bâtir des gratte-ciel pour élever son âme.
Ya pas besoin… de briser nos ailes pour en faire des rames.
Ya pas besoin de… voler dans le ciel pour manger des nuages.
Mais de plus belle… Surfons l’étincelle, pour devenir des mages.
Notre son
Mon cœur joue du tambour avec le tien,
à l’unisson, vibrant comme des violons.
Tissés de nos élans, ce sont nos liens
qui font de notre son… si bon filon !
Nuage
J’ai soufflé tout d’un coup
ce nuage de bisous,
venu pleuvoir
sur tout ton corps…
Et si ?
Tant de si ornent nos vies…
On nous assied pendant qu’ici
nos messies gentils les scient.
En pensant qu’on est rassis.
En jugeant que c’est ainsi.
On s’est tassé, c’en est assez, on est assez, on sait assez.
Par temps de scies, soyons fer
dans nos vies en dents de si.
Gageant qu’un si peut tout faire.
Et si… on choisissait la Vie ?
Le rituel du papillon
Que le prélude aux premières caresses d’un être aimé
soit de savoir donner…
Un baiser à un papillon, sans l’abîmer.
Frisson de vie
Tu es belle…
comme un frisson de vie.
La grâce unie-vers-celle
qui ravit.
Accueillir la nuit
Accueillir mes rêves
pour en cueillir les fruits.
Accueillir la nuit
la beauté du sombre.
Et accueillir l’ombre
qui est fille de lumière.
J’aurais adoré…
Goûter, voire déguster, cette mélodie d’été.
Sous les cieux…
Ecouter cette vision d’étoile dans tes yeux.
Encore et encore… Respirer ton sourire.
Caresser la saveur suave du bonheur.
J’aurais adoré, oui j’aurais adoré…
Percevoir le parfum de la soie de tes seins.
Mon étoile dans tes mains
J’ai mis mon étoile dans tes mains,
et forcément je l’ai perdue.
Oh bien sûr je n’aurais pas dû
confier mon bonheur, il est mien.
Aimer libres
Aimer Vrai c’est aimer libres…
Mais pourrais-je aimer sans jamais
que mon cœur ne soit lié
à l’aimée pour qui je vibre ?
Ya que la peur qui nous sépare
Si tu aimes ce que je suis,
et si tu aimes ce que nous sommes,
tends-moi la main et je te suis,
pour un beau rêve, un joli somme.
Largue les amarres… Ya que la peur qui nous sépare !
Dans nos histoires… Ya que la peur qui nous sépare.
Regarde ce phare… Ya que la peur qui t’en sépare.
Larguons cette peur qui nous sépare.
La joie n’a pas d’âge
Sois fier de tes annuels virages,
de tes rides et de tes cheveux blancs,
puisqu’ils sont l’apanage des vivants.
Les morts le savent, la joie n’a pas d’âge.
La chance de vieillir
La douceur d’un dessert, en sourires,
en souvenir du jour de nos premiers cris…
Ces moments-là, c’est le sel de la vie.
Ces années-là, c’est la chance de vieillir.
Nos regards
Sans jugement dans nos regards,
sûrement que tu serais libre…
Lire en soi comme dans un livre,
cela aiderait à mille égards.
Plat du jour : Amour
L’amitié m’a mené là, où j’ai lu :
« Plat du jour : Amour ».
L’amitié m’a mené là où j’ai vu
chaque jour de leur vie le même plat du jour.
L’amitié la meilleure
Ce souvenir… que nous avons été.
Cette impression qu’au fond… rien n’a changé.
La conviction… d’être aimé comme on est.
Et l’assurance… que tout cela sera.
L’amitié la meilleure est une source
de jouvence, de joie, un coup de pouce,
un mouchoir agité sur la jetée,
la belle promesse qu’on aura existé.
La vie n’attend que nous
Et je vis !
Et je vis mes envies.
Et je vois !…
Mon étoile montrer la voie.
Et je vois…
Des vies gâchées parfois.
Et c’est fou…
Car la vie n’attend que nous.
Nos sourires
Il y a des naufragés partout,
et lorsque leur vie chavire,
la marée les pousse vers nous.
Leurs bouées sont nos sourires !
La joie
Triste mine qui s’illumine…
Parfois un rien ça change tout.
La joie ça se jardine.
Il faut en prendre un soin fou.
Naufragés
Nous étions Nous. Et c’était grand.
Nous avons joui, mais ce n’est plus.
L’amour est là, mais il échoue…
Nos cœurs jetés aux quatre vents.
Nous sommes nous, mais ce n’est plus.
Non plus du tout, ce n’est plus Nous.
L’âme agit
Peu importe que la magie
agisse une heure ou pour toujours.
Car c’est bien là où l’âme agit,
c’est quand elle joue son plus beau tour.
Vivre d’amour
Il faudra bien mourir un jour…
C’est ce qui me rend si vivant.
J’ai tant aimé vibrer l’amour !
Et je vivrai en m’y livrant.
Carpe diem
La nature est mon jardin…
Elle est comme celle que j’aime.
Pas à moi mais pas bien loin.
Elle me souffle « carpe diem… »
Kévin Quentric
Frisson de vie
Tu es douce…
Comme ces chants qui nous bercent,
Comme ces notes qui nous touchent,
Nous bouleversent.
Tu es vraie…
Comme la montagne est belle,
Comme ce courant d’air frais
Sous mes ailes.
Rayonnante…
Comme la lumière traverse
Les forêts luxuriantes.
C’est ta force.
Tu es belle…
Comme un frisson de vie,
La grâce unie-vers-celle
Qui ravit.
Kévin Quentric
08/10/2019
Il y a une lumière
Il y a une lumière qui brille dans nos vies, qui brille dans nos cœurs.
Il y a une lumière qui réside en l’envie d’être humains sur la Terre.
Il y a cet espoir qui n’est pas dans nos lois, mais qui est dans nos choix.
Il y a toutes ces fois qui ne vont pas de soi, si l’on se fie aux rois.
C’est cette étincelle qui perce les ténèbres, transperce l’avenir.
Mais le marchand de sable vient pour bercer la plèbe, pour bien nous endormir.
Il y a une lumière qui brille dans nos vies, qui au fond nous espère.
Il y a une lumière qui réside en l’envie d’être humains sur la Terre.
Il y a cette folie de croire en la magie, sentir ce que l’on est.
Il y a ce vertige du chemin élargi, si l’on s’abandonnait.
Vivre pourrait être comme tous ces rêves lucides, où on sait que l’on rêve.
Car libre est l’instant pour tous ceux qui décident de faire monter la sève.
Il y a une lumière qui brille dans nos yeux, s’allume dans nos peurs.
Il y a une lumière qui brille pour mes frères, scintille chez nos sœurs.
Il y a une chaleur qui brûle dans nos corps, qui chauffe nos entrailles.
Il y a une douleur qui n’est qu’illusoire, qui se rue dans nos failles.
Il y a une lumière qui brille dans nos vies, qui brille dans nos cœurs.
Il y a une lumière qui réside en l’envie d’être humains sur la Terre.
Il y a une lumière qui brille dans nos vies, qui au fond nous espère.
Il y a une lumière qui réside en l’envie d’être humains sur la Terre.
Kévin Quentric
09/02/2018
Inlakech
Paraît-il que les Mayas
Se saluaient avec les
Deux paumes de main
Face à face.
L’un disait « Inlakech » pour dire :
« Je suis un autre toi ».
L’autre répondait « Alakin » pour dire :
« Tu es un autre moi ».
Et ils croisaient les bras sur la poitrine, ce qui signifie encore :
« Le temps n’existe pas ».
Inlakech c’est Maya, inlakech c’est ma voie.
Une sagesse Maya forgée
A l’épreuve du feu de la vie,
De ce feu qui brûle mes croyances,
Comme les chairs sont fondues par la soude.
Si la brûlure est assez profonde, le masque tombe.
A chaque seconde, de nouvelles pensées,
Probablement aussi erronées
Que toutes celles auxquelles
J’ai déjà renoncé.
A quoi bon s’y attacher ?
« Je pense donc je suis », me direz-vous…
Et sans pensées, qui serions-nous ? Inlakech.
Inlakech c’est Maya, inlakech c’est ma voie.
Je suis un autre toi. Tu es un autre moi.
Mes repères sont mon repaire.
Mais qui suis-je sans mes œillères ?
Quelle est la part de mes lumières,
Savoir acquis par mon vécu,
Dépourvue d’intermédiaires ?
Cette part me semble…
Si petite.
Et la liste des histoires, qui façonnent mon savoir,
Si longue.
Alors que j’erre au sein d’un flot
De papiers buvards
Jetés dans une mer d’encre,
Je rêve de papier neuf…
Qui suis-je dans mon état vierge ? Mais qui suis-je ? Inlakech.
Inlakech c’est Maya, inlakech c’est ma voie.
Je suis un autre toi. Es-tu un autre moi ?
Cela fait… A peine plus de 6 lustres que je grandis,
Que faits illustres et sinistres s’illustrent dans ma vie,
Je ne suis déjà plus moi.
Pourtant je suis toujours un autre toi.
Equipé d’une panoplie de pansements, pour tous les écorchés dont je fais partie,
J’essaie de guérir, de panser la vie, de panser l’homme.
Oui, tout simplement, avec des « panse-man ».
Oui, tout simplement, avec des « pense… man ».
La langue des oiseaux… Est-elle jeu de pistes ou jeu de mots ?
Je ne pense pas la vie comme le garçon que je fus.
Je ne pense pas non plus avoir les mêmes cellules
Que le Petit Bonhomme Chipomme que je fus.
Alors qui suis-je ?
Qui suis-je ? Qui est Kévin Quentric ?
Etait-ce ce bébé fraîchement créé par la matrice originelle ?
Auquel cas, je ne suis plus Kévin Quentric.
Et… Si Kévin Quentric est l’adulte ici présent,
Récalcitrant aux coups de trique, pourtant fondu dans la Matrix…
Qui était cet enfant que je fus ? Comment s’appelait-il alors ?
Qui suis-je ? Mais qui suis-je ? Inlakech.
Inlakech c’est Maya, inlakech… C’est ma voie.
Je suis un tas de matriochkas,
Ces poupées russes que l’on empile…
Si ce que je suis est si complexe,
Variable, évolutif, que faire ?
« Sois ce que tu es. »
Selon
Sri Ramana.
Mais la vie est mouvement, à chaque instant je me recrée.
« Ne change rien » dit-on quand on s’aime.
Pourtant c’est un mauvais sort.
La stagnation est impasse et illusion, ça pue la fermentation, l’immobilisme délétère.
Grandir. Toujours grandir.
Un peu plus près des étoiles, il ne reste plus qu’à être,
Au-delà de tout ce que je suis.
Inlakech !
En se séparant de tout, que reste-t-il ?!
Mes croyances dictent qui je suis, le néant dit ce que je suis.
Inlakech c’est Maya, inlakech c’est… Ma voie.
Serais-je le produit amnésique de quelques brins d’éden ? Le fruit d’un intemporel jardin… d’ADN, que fertilise une eau mystère, dont je suis gorgé jusqu’à la mort.
Que suis-je ?
Une créature liquide, formée par l’ADN, transcendée par l’Amour, embrouillée par l’ego.
Nous sommes si proches : inlakech.
Au-delà de mes remparts gît l’autre là de mes soupirs.
Entrelacs de chaque départ qui nous fait jouir ou subir.
Toi l’autre fruit tu es ma sœur, toi l’autre fruit tu es mon frère.
Même si tu fuis, c’est la même Terre qui nous crée tous frères et sœurs.
Pas de sang, mais de cœur.
Nos frontières sont des miroirs,
Je suis ton image inversée, renversée, controversée.
Nos deux visages en vis-à-vis dévisagent le paysage :
Ce mirage sur l’autre rivage.
Deux visages d’un même équipage,
Surfant le Tout,
Cette fourmilière dont nous sommes les ouvrières.
Nous sommes les cellules du même corps.
Nous sommes les cellules de ce monde.
Inlakech.
Inlakech c’est Maya, inlakech c’est ma voie.
Je suis un autre toi. Le temps n’existe pas.
Sois, sois, sois ce que tu es.
Et vis, vis, vis ce que tu veux.
Mais je vois, vois, vois ce que je suis.
Et je suis, suis, suis un autre toi.
Kévin Quentric
La liberté naît plus
La Liberté n’est plus.
La « liberté »…
A laquelle nous sommes accoutumés
N’est plus la Liberté. En miettes…
Si à l’absurde nous consentons,
Il se pourrait qu’on la regrette,
Quand on l’aura perdue pour de bon.
Ce serait l’air sans la chanson…
Ou bien le vent sans courant d’air.
Pas morts, mais vivants ?
La liberté naît plus…
Quand on se fait
Faille de lumière.
Quand on se fait
Fou parmi les fiers.
Quand on se fait
Phare pour qui se perd.
Quand on se fait
Faille, fou, phare…
Quand on se fait
Rail, loup, mer…
Quand on essaie,
Qu’on se perd.
Surtout quand on…
Sait quoi en faire.
Kévin Quentric
31/07/20
La vie mordue
C’est qu’il en faut du mordant pour
Mordre la vie à pleines dents.
Quand j’ai eu l’envie de mordre
Tous mes rêves en même temps,
Je me suis brûlé les ailes.
Et j’en ai perdu quelques dents,
Remplacées par des ratiches
De sagesse, il était temps !
Mais le chemin nous fait croiser
Parfois des arracheurs de dents,
Et puis voilà des vies brisées
Pour quelques dents blanches prisées.
Ceux-là mordent la poussière.
Les molaires en bandoulière,
Une vie édentée, puisque
Démolie fut leur armure.
Long peut être le temps que
Cicatrisent les morsures.
Et puis un jour… quelques soins
Couvrent de leur amour-coussin
Ce qui s’est endormi et que
Le temps passé permet enfin.
On aiguise nos canines
Qui développent leurs racines
Nous offrant un nouveau palais,
Pour aller croquer la lune.
On le retrouve ce goût-là,
Saveur d’une vie sans barbelés,
On s’en souvient de ce temps-là,
Temps délicieux des dents de lait.
Kévin Quentric
31/05/16
La vie
C’est un verre miraculeux contenant tous les espoirs,
C’est un verre que l’on remplit de larmes, de sueur et de sourires.
Offert en bienvenue, il ne contient rien, mais détient tant.
Notre passé, notre présent, la mémoire de nos ancêtres,
Nos faiblesses et nos forces, nos défis à relever…
Tout est là, subtilement présent dans cette fine pellicule cristalline,
Qui commence déjà à se remplir alors même que nos parents,
Encore haletants, n’en sont qu’à reprendre leurs esprits,
Au creux de cette nuit, ou de ce jour, où l’univers nous a dédié l’Amour.
La vie…
C’est une chambre remplie de ballons,
Gonflés par dizaines et par surprise, un beau jour d’anniversaire.
C’est une boum entre amis, début printemps de nos amours.
C’est le boum-boum de mon cœur, qui s’accélère, de peur qu’elle réponde non…
C’est ma première vague surfée, c’est son regard en disant oui…
Souvenirs vagues et imparfaits, qui n’en deviennent que plus jolis.
Ce sont nos proches partis… Un goût amer dans notre bouche.
C’est l’odeur d’un livre ancien, c’est une musique de notre enfance.
C’est une bière fraîche sur notre soif, goûtons la force des évidences !
Ces petits riens, autant de chances, pour enfin que nos vies dansent.
C’est quoi la vie ?
C’est ce que nous faisons, mais c’est aussi ce que nous sommes.
En somme c’est… le faire et l’être, avec l’avoir pour nous distraire,
Et le paraître pour ne pas être.
La vie… C’est aimer, rire, pleurer, chanter, danser, gagner,
Echouer aussi, abandonner parfois,
Mourir, renaître, évoluer, changer, se tromper encore, espérer quand même !
Goûter, sentir, toucher, la vie c’est tout ça ! Et tellement plus…
C’est avancer sur une route où le doute est la boussole.
C’est défricher un chemin de la cime aux racines, du ciel au sous-sol.
Alors il faut bien… s’occuper des épines, et aussi savourer… de croiser des bourgeons.
Ils sont la Lumière éclairant le bonheur, et promettant des fleurs, aux coins de nos rues.
Souvent même c’est un immense parterre, qui s’offre à nu, et nous marchons dessus.
Piétinant ainsi la vie, du haut de nos sombres dessous.
Aveugles et sourds aux bienfaits de la vie,
Nos attentes pour œillères, nos croyances les gardiennes, et la peur qui larsenne.
Une vie est un cri de plaisir, de douleur, et d’envie… de bonheur à tout prix,
Un cri d’espoir prêt à tout !
Chaque vie est un pari. Le pari d’être aimé et heureux dans le temps imparti,
De retrouver notre mise pour qu’en fin de partie le sourire soit de mise…
Pour accepter la sortie.
Soyons heureux ici, vivons nos rêves maintenant.
Gonflons nos voiles, voici la vie !
Kévin Quentric
L’amitié la meilleure
L’amitié m’a mené là, où j’ai lu :
« Plat du jour : Amour ».
L’amitié m’a mené là, où j’ai vu :
Chaque jour de leur vie le même plat du jour.
Il est de ces liens tissés par le temps,
Douceur de la soie et force de l’acier,
Qui ne se corrompent au fil des ans.
Impossibles à rompre, fossilisés.
Relation fraternelle sans liens du sang,
Relation amicale sans alibi.
Destins croisés, réunis et distants.
Distance et temps étanches à l’oubli.
Ce souvenir… que nous avons été,
Cette impression qu’au fond… rien n’a changé,
La conviction… d’être aimé comme on est.
Et l’assurance… que tout cela sera.
L’amitié la meilleure est une source
De jouvence, de joie, un coup de pouce,
Un mouchoir agité sur la jetée,
La belle promesse qu’on aura existé.
Kévin Quentric
13/08/16
Nous sommes nos ailes
L’espoir est une branche,
Une tige prête à péter.
Nous sommes là coincés,
Notre beau derrière
Trempant dans la boue, fiers.
Ni volant ni marchant,
Désancrés, attendant…
L’espoir est là qui nous
Commande d’attendre tout.
Oui tout de l’extérieur,
Non rien de l’intérieur.
Nous croyant très agiles,
Trempant dans une argile,
Généreuse, collante.
Pendus à une branche,
Solidaire, craquante…
L’espoir est une branche,
Donc on s’y accroche
En cas de malchance,
Quand on croit qu’on chute.
Nuage de nos plumes
Qui se font la malle…
Faute d’oser l’envol !
Occultés par l’ombre
De nos rêves d’ascension
Vers des sommets sobres
Mais brillant d’illusions,
Aussi rassurantes
Qu’elles sont enfermantes.
L’espoir est une branche,
Nous sommes nos ailes.
L’air qui nous porte est
Indivisible et
Immense, c’est l’inconnu.
L’avenir un terrain nu,
Un champ des possibles
Où pousse l’impossible.
L’espoir est une branche,
Nous sommes nos ailes…
Autant que nos pas qui
Nous emportent ici.
Autant que notre âme
Qui nous ancre à l’instant.
Autant que l’on gagne
A se faire confiants.
Être Soi, être foi,
Croire en soi, s’aimer soi.
Croire en soi, d’abord.
Puis ne rien attendre,
Être nos choix, sur terre,
Des guerriers de lumière.
De ceux qui reconquièrent
Ainsi leurs propres terres.
La liberté s’acquière
Dans le monde intérieur.
Chaque parcelle libérée
Devient une oasis
Qui s’étend quand se crée
Que je m’autorise,
Et par là-même permet
Que d’autres s’autorisent,
A cet immense péché…
Que d’être qui l’on est.
Nous sommes nos ailes,
Souverains et puissants.
Nous sommes nos ailes,
Doux et sains renaissant.
L’espoir est une branche,
Un phare ou un leurre…
Point besoin de l’espoir
Quand nous sommes créateurs.
Nous sommes nos ailes.
Kévin Quentric
12/01/21
Nous sommes tout…
A la fois révélateurs,
Ces reflets dans le miroir…
Et mystère à révéler,
Source trahie par ses reflets…
Nous sommes tout à la fois…
Paradoxe et cohérence,
Conscience et ignorance,
Petits pions et dignes rois,
Révélation et mystère.
Vois ces deux points en miroir,
De l’énigme en sont la clé…
Du Cœur.
Kévin Quentric (texte et concept symbolique)
& Laura Recoussines (mise en œuvre graphique)
13/03/2022
Un temps pour soi
Le temps pour soi est un cadeau, ni une honte, ni un fardeau.
Aujourd’hui, je me suis écris…
A toi mon besoin de soutien,
A cet enfant qu’on encourage.
Ah ce vieux doute qui me retient…
A cet ange aux mille visages.
Poème pour moi, car il est temps
D’écrire pour soi sans faux-semblant.
A toi ce guerrier qui s’égare
Dans le brouillard de mes colères,
Dans la brume de nos écarts,
Nous les humains toujours en guerre.
Poème pour moi, même s’il est tard,
Ce soir en soi, j’ai un rencard.
A toi ma quête de Vérité…
Parlant d’en percer les mystères,
Par ma soif d’expérimenter
L’Amour Vrai qui luit sur Terre.
Poème pour moi, c’est grâce à toi…
Embruns de nous, nés sous ton toit.
A vous la sagesse et la foi,
Qui brûlent en moi, qui éclairent…
Ma voie, ma vie, tout à la fois.
Lumière puissante telle un éclair.
Poème pour moi, car il est temps
D’écrire pour soi sans faux-semblant.
Se décrire soi par tous les temps,
En évitant de faire semblant.
Grâce à toi…
Pour moi…
Kévin Quentric
01/10/2019
Vivre d’amour
Premiers sourires, premiers ébats,
C’est fou, c’est beau, c’est nos débuts.
C’est doux, c’est chaud, au creux de toi.
Oh rien en toi ne me déplut.
J’ai cru… mourir d’amour, et je veux… vivre d’amour.
Vibrer l’amour !
C’est vraiment bon, et c’est pourtant,
Déjà, le début de la fin.
Ce qu’on appelle le bon vieux temps,
J’y reviens grâce à ton parfum.
Premiers sourires, premiers ébats,
Deuxième ciné, troisième été,
Premières larmes, dernier débat.
Je m’en vais mais, ne t’en fais pas.
J’ai cru… mourir d’amour, et je veux… vivre d’amour.
Vibrer l’amour !
Peu importe que la magie
Agisse une heure ou pour toujours.
Car c’est bien là où l’âme agit,
C’est quand elle joue son plus beau tour.
Il faudra bien mourir un jour,
C’est ce qui me rend si vivant.
J’ai tant aimé vibrer l’amour,
Et je vivrai en m’y livrant.
J’ai cru… mourir d’amour, et je veux… vivre d’amour.
Vibrer l’amour !
Je t’ai aimée entièrement,
Comme j’aime la vie, passionnément.
J’ai tant aimé vibrer l’amour,
Et je vivrai en m’y livrant.
J’ai cru… mourir d’amour, et je veux… vivre d’amour.
Vibrer l’amour !
Oh te quitter fut déchirant,
Te retrouver fut enivrant !
J’ai tant aimé vibrer l’amour,
Et je vivrai en m’y livrant.
Kévin Quentric
05/12/2018